[images: ci-dessus: la salle de classe à la Philomatique de Bordeaux, école des métiers d’art et de l’artisanat (photo ci-dessous de ce magnifique lieu); plus bas, le schéma qui positionne Empreinte Projet parmi les autres outils; plus bas: le travail à la table sur l’arbre des conséquences]
A Bordeaux, nous étions la première promotion a être initiée aux niveaux 1 et 2 d’EMPREINTE PROJET: une méthode pour évaluer l’impact environnemental d’un nouveau projet (public ou privé) et aider à la décision avant de se lancer!
Présentation
Proche d’une analyse de « cycle de vie » (ACV) mais dans une approche multi-facteurs, cette méthode est à envisager en amont d’u projet, mais elle peut aussi être utilisée en cours ou ex-post, pour mesurer l’impact réel de projets qu’on a mis en place.
Les apports
- Comme en éco-conception/ACV cela permet de travailler avec toutes les parties prenantes d’un projet pour faire de la co-analyse, prenant en compte la diversité de facteurs, des éléments très techniques et éco-concevoir le projet
- Cette méthode permet de dépasser le « produit – service » en question pour mesurer les conséquences d’un projet tant sur le plan environnemental, que socio-économiques, organisationnelles…; mais aussi les effets rebonds potentiels (ex. on pense faire un bon projet, mais ça met en difficulté un autre acteur mis en concurrence…)
- L’Empreinte projet apporte un résultat en termes de performance environnementale d’un projet, grâce à la quantification des impacts environnementaux.
- Il est ainsi un outil d’aide à la décision
La méthode résumée
- Analyser le projet, son contexte, ses enjeux…
- Déterminer la valeur-ajoutée potentielle qu’il peut apporter par rapport à l’existant (moins d’impacts carbone, sur la biodiversité, l’eau, la pollution… ?)
- Sur la base du scénario sans projet nouveau (dit scénario de référence) : mesurer toutes les conséquences du projet pour la mise en place : l’arbre des conséquences = conséquences évitées, conséquences à effets positifs (bénéfiques pour environnement), et autres à effets négatifs (charges). Prise de conscience des effets d’un projet Vs un « bon projet » peut s’avérer pas si bon que ça…
- Le niveau 2 permet une première quantification en équivalent CO2 (outil Base Empreinte).
- Le niveau 3 permet de quantifier d’autres indicateurs (eau, pollutions, sols… et CO2 aussi)
- Les niveaux 4 et 5 permettent d’approfondir jusqu’à un audit final
Le processus :
- C’est une méthode collaborative, de co-développement, mobilisatrice de toute une équipe qui s’approprie les enjeux d’un projet (management interne)
- Ce processus peut être mené par le maître d’ouvrage, qui peut se débrouiller seul et utiliser les outils en ligne de l’Ademe :
- Mais il peut faire appel à un tiers qui va apporter :
>un regard extérieur, pour bien poser les enjeux du projet, les problématiques à étudier
>faciliter le dialogue autour du projet des parties prenantes, assurer l’animation…
>centraliser les données qui permettent de faire les quantifications.
POUR EN SAVOIR + SUR LE SITE DE L’ADEME, cliquez ici:
https://infos.ademe.fr/lettre-strategie-octobre-2024/la-methode-empreinte-projet/